Je marche seule [libre]

. Je Marche seule .

_ Disons que je fais de mon mieux, Thomas.
Elle releva le menton de l'enfant et l'embrassa. Il plongea dans ses bras et la serra très fort. Le câlin achevé, Zofia avança vers la porte mais Thomas la rappela une dernière fois.

_ Je vais mourir ?

Thomas la dévisageait, Zofia scruta longuement le regard si profond du petit garçon.
_ Peut être.
Layla releva la tête de son livre les yeux brulant, les larmes montaient petit à petit comme si elles prenaient leur temps, comme si elles n'avaient pas envie de sortir. La jeune fille sentait le noeud qui reserrait sa gorge, pourquoi était-elle si émotive? Après tout ce n'est qu'un bouquin et elle n'avait pas à pleurer parce que Thomas avait un cancer et qu'il allait surement mourir, après tout Thomas n'existait que dans ce livre. Reprenant lentement le dessus sur sa tristesse, la jeune fille laissa son regard vagabondé. Il n'y avait absolument personne dans le couloir et pour cause nous étions en heure de cours, contrairement à ce qu'on pourait penser elle ne sécher pas mais son cours n'avait pas lui et plutôt que d'alle se balader elle avait décider de marcher, d'arpenter les rues de son lycée tout en lisant un livre, le livre du moment. Son regard battait à ses tempes et elle ne put lutter contre l'envie qu'elle avait de se replonger dans sa lecture. Elle réalisa alors qu'elle c'était arreter de marcher et qu'elle avait laisser tomber son livre, se baissant pour le ramasser elle vit une larme tomber lentement sur le sol. Touchant ses joues du bout des doigts elle comprit qu'elle pleurait tout simplement. Layla s'assit à même le sol, elle posa son regard sur ses pieds, elle avait les pieds nus, si quelqu'un la voyait comme sa... mais elle s'en moquait depuis la fusillade elle se moquait de tout. De ses pieds nus, de sa jupe trop courte, de son haut trop légé dans lequel elle grelottait. Elle ne vivait plus, elle survivait. Pourtant si quelqu'un devait s'en sortir c'était surement elle, elle avait tout pour, la volonté, la joie de vivre, les amis mais elle ne pouvait finalement pas. Depuis une semaine elle avait fait arret sur image et lisait. C'était peut ête stupide mais elle ne se levait que pour savoir la fin de l'histoire de Zofia et Lucas, une fois que le livre serait terminé, oui à se moment là, elle pourrait continuer sa vie, mais il fallait qu'elle change d'air, il fallait qu'elle sache si Zofia sauverait le monde du mal et si Lucas pourrait changer. Car elle était persuadé que le diable pouvait changer...

La jeune fille sourit alors, d'un sourire amer. Qu'elle était niaise, stupide. Non mais vraiment croire que le diable pourrait changer. Regardant autour d'elle une énième fois, elle se rapella que c'était ici même que la fusillade c'était déroulé. Son frère avait faillit perdre la vie et la laisser seule. Un frisson la parcourut et elle referma ses bras sur son corps tout en reniflant lentement. Elle se sentait tout à coup très seule dans ce couloir, seule avec son livre. Se relevant elle se força à toussoter comme pour remplir le silence oppressant. Regardant son livre fermé d'un air dépité elle décida de continuer sa lecture plus tard. De toute manière il fallait qu'elle trouve sa page, mais c'était quand même étrange se silence, comme pour répondre à cette pensée elle entendit le professeur d'Anglais hurlait sur un élève. À peine rassuré elle recommença sa marche érante en espérant rencontrer quelqu'un, un élève jeté dehors ou une âme en peine, tout comme elle. Mais elle n'y croyait pas vraiment...

Pour Heaven la fusillade relevait d’un livre a suspense triste pour les lecteur assidue. C’était pour elle le passage dure pour le personnage principale qui devait avoir tout les malheur du monde dans se bouquin. Aller savoir, mais bref, dans le livre au quel elle pensait, c’était elle qui était prise a jouer le principale. Elle qui était obligé de tout subir, mais elle devenait aussi la lectrice qui devait tourner la page après ce dur épisode, mais qui en était incapable parce qu’elle avait été trop toucher. Parce que trop de larmes avait coulé sur cette page où était écrit tout ce récit. La page était devenue lourde d’eau, de regret et de culpabilité, elle ne pourrait jamais tourner cette page seule, mais Heaven ne voulait pas demander de l’aide, elle détestait ça, même si elle savait qu’elle en avait besoin, mais même el jour où elle aura tourner la page, jamais elle ne pourrait se débarrassé de se livre… le livre de sa vie

M’enfin il y a deux jour de ça, Evy avait eue le droit de reprendre les cours, ce qui était pour elle un grand soulagement d’enfin pouvoir des gens, en vie et non pas que les quatre murs de sa chambre qui était plus devenue une prison pour elle que d’autre chose. Pour elle l’école était devenue vitale, je sais, jamais on penserais que quelqu’un puisse trouver l’école vital, enfin bref, la blondinette, elle, avait besoin des cours et des gens qu’elle trouvait à l’université ça lui redonnait un peu de son courage habituelle et de sa joie de vivre.

Aujourd’hui, elle n’avait pas cours le matin et elle aurait tué pour en avoir, parce qu’elle était prise a rester dans sa cellule de béton en attendant qu’elle puisse aller à son cours. Evy avait mit un jean simple et un t-shirt rouge en col V. Il n’était pas question qu’elle reste seule dans sa chambre encore une fois parce que Constance avait cour, son frère avait cour, Thomas avait cour et bla bla bla. Elle prit donc sa béquille, parce que oui, elle était encore prise avec de puis qu’elle était sortie de l’hôpital et se dirigea vers l’université. A tout prix, elle essayait d’éviter Le couloirs, mais a chaque fois, elle passais de dans juste pour se tester et essayer ainsi de tourner la page et a chaque fois, elle n’y parvenait guère. Elle savait aussi que tout le monde était en cours et risquait de ne croisé personne ce qui l’enchantait, mais elle se trompait, quand elle mit le pied dans el couloirs, elle vit Layla au loin. Elle la reconnaîtrait parmi cent celle-là, cette chevelure brune rousse la distinguait de tous. Elle continua d’avancer dans le couloirs, se rappelant les évènement, non elle ne devait pas pleurer, elle le faisait assez durant la nuit, mais bien sur ses yeux vinrent pleine d’eau, elle essuya d’un revers de main, elle allait y arriver. Il n’y avait que Layla dans le couloir, avec elle, elle n’y arriverai peut-être pas, elle était rendu à la hauteur de la jeune fille, elle ne savait ni quoi faire ni quoi dire, donc elle continua d’avancer, lentement vu son handicape…

Que c'était t'il passé si. La petite phrase totalement horrible avec laquelle elle c'était longtemps torturé, que se serait'il passé si elle avait était à la place de son frère, à la place du tireur qui avait osé tuer une amie à elle, une amie parmis tant d'autre qui lui manquait affreusement. Layla était en parfaite forme, en apparence, vraiment les gens pensaient qu'elle avait vite repris le dessus et c'était le cas mais malheuresement elle était plus fragile qu'elle n'aurait voulu se l'avouer. Pourtant habituer au choc de la vie grace à son cher papa alcoolo mais sur ce coup elle n'arrivait pas à encaisser... Pourquoi elle ne le savait pas bien. Elle ne le saurait pas. Enfait si, elle n'avait tout simplement plus envie de continuer, son frère c'était caser et il n'avait plus besoin d'elle, soyons clair et bien qu'il reste toujours aussi protecteur elle se sentait apart. Pour qui vivait t'elle? Aucun garçon ne pensait à elle en se levant, aucun ne l'aimait plus qu'une amie. C'était sa le problème? Non sa aurait était trop simple d'être en manque d'amour, l'amour elle s'en fou bien après tout. Aller voir une psychologue lui traversa l'esprit puis elle éclata de rire, seule au milieu de se couloir froid où remontait tant de souvenirs. Éclater de rire toute seule ne la dérangeait pas, elle ne voyait rien de bizarre la dedans, mais si quelqu'un arrivait il la prendrait surement pour une folle échappé de l'asile. Elle n'en avait rien à faire une fois encore. Son livre n'avait était qu'une excuse pour arreter de vivre, son manque d'amour de même et après tout cette fusillade aussi. Il fallait qu'elle aille de l'avant voilà tout. Que se soit seule ou accompagné. Elle prefférait autant être seule pour recommencer, pour se construire une vie. * Décidément je réfléchis trop pour des choses inutile * Qu'elle fatalité d'être à moitié brune, plus rousse que brune quoi que certain affirmerons toujours qu'elle est plus brune que rousse, bref le problème n'est pas là. Where is ~~Bryan~~ the Problem'? Y'a t'il vraiment un problème? * Ma vieille ton cerveau doit fumer *

De voir tout ses gens discutaient, en général, comme si de rien n'était avait de quoi vous aider à avancer ou vous enfoncer. Au choix selon les goûts de chacun. D'une nature tout à fait optimiste (heureusement d'ailleur) Layla avait trouvé sa rassurant et non le contraire. * Quel est le mot contraire de ''rassurant'' ? * Effrayant, surement.
Le calme sera toujours quelque chose de vital, aussi vital que le nutella si vous voulez mon avis et tout le monde aime le nutella donc, par logique, tout le monde aime le calme. La solitude peut être moins, Layla si était habitué, quand son frère sortait elle prefférait rester seule qu'avec sa mère. Bien qu'elle ne l'ai jamais vraiment considéré comme une mère normale... Assise par terre (je vous entend déjà fredonner la chanson mais pitié arrêtez le massacre) les fesses sur le sol dur et gelait, les mains jointe sur son livre, ses pieds en éventail bien que personne ne puisse le voir puisqu'elle portait des chaussures et que, de toute manière, il n'y avait strictement personne. Elle laissa échapper un soupir plus sonore que les précédent et se rendit compte de quelque chose : elle se faisait chier.
Mais elle n'avait plus envie de lire, elle n'avait nullement envie de danser, de manger, de jouer au scrabble, de se promener, de sourire, de penser, de dormir. Elle avait envie de rester là sans rien faire, si elle avait envie de parler. Relevant machinalement la tête elle tourna son visage vers les deux côté du couloir et là elle l'aperçut. Une blonde clopinant dans sa direction, cette jolie blonde elle la reconnut aisément. C'était la petite amie de son frère. Celle qu'elle considérait comme une voleuse mais elle réalisait maintenant son imbécilité. Elle aussi aurait pût mourrir, pourtant elle n'était pas morte. Une chance et Layla voulait la saisir. Elle pourrait toujours "essayer". Après tout qui ne tente rien n'a rien, n'est ce pas? La jeune blonde marchait vraiment lentement, Layla aurait eu, presque, envie de se lever pour l'aider à avancer mais non, son égoïsme et son égo' tout simplement n'était pas d'accord puis elle ne savait comment Heavan ragirait. Elle décida donc d'un commun accord avec ses pieds et sa raison qu'il valait mieux qu'elle reste assise et qu'elle attente que la demoiselle arrive plus près d'elle. Se qui ne tarda guère à arriver.

« Salut Heaven... »

Sa voix était plate, sans ton, sans joie ni haine. Comme son état d'esprit. Sereine n'était surement pas le mot mais elle en avait l'air et c'était peut être sa l'essentiel. Les apparences... Sans attendre de réponse elle releva la tête vers la blondinette et lui accorda cette fois un léger sourire. Du moins cet se qu'il lui sembla.

« Tu veux te joindre à moi? »

Elle ne se doutait pas que l'intéréssait lui répondrait par la négation mais elle ne s'en inquiétait pas vraiment, au moins elle avait proposé...